Tout vient à point à qui sait attendre.
Nous avons reçu le permis de construire pour la Maison de la chasse à Laouadie.
Le panneau réglementaire a été posé, nous n’avons plus qu’à attendre les 2 mois réglementaires.
Le 18 septembre, l’ACCA de Biscarrosse était à Mont de Marsan pour défendre nos chasses traditionnelles et rappeler que la France, ce n’est pas Paris.
Merci à tous ceux qui se sont déplacés, en bus ou en voiture et ont parcouru le trajet sous la pluie et dans la bonne humeur.
Ci-dessous le reportage passé au journal de 13h de TF1 le dimanche 13 septembre en collaboration avec le site « journée de chasse »
Les chasseurs protestent contre la décision du Conseil d’Etat de rendre illégales les chasses traditionnelles à l’alouette. A Biscarrosse et Pissos, dans les Landes, ils ont décidé de ne plus participer aux battues administratives et de ne plus réguler le gros gibier.
Les chasseurs de Biscarrosse et de Pissos (Landes) ne participeront plus jusqu’à nouvel ordre aux battues administratives pour réguler le gros gibier, comme les sangliers, annoncent les ACCA (associations de chasse) de ces deux communes, ce vendredi 20 août à France Bleu Gascogne. D’autres associations de chasse, comme à Soustons, Seignosse, Vieux-Boucau, Messanges, Azur et Magescq envisagent de prendre une décision similaire. Les chasseurs protestent contre la décision du 6 août du Conseil d’Etat rendant illégales les chasses traditionnelles à l’alouette.
« La grève ça veut dire l’arrêt de toutes les missions de service public que l’Etat nous demande d’effectuer, c’est notamment la régulation des grands animaux, sangliers, chevreuils ou cerfs » précise Philippe Chauderon, le président de l’ACCA de Biscarrosse, première association de chasseurs des Landes à avoir décrété la grève. Dans la foulée c’est Pissos qui a pris la même décision. Face à la prolifération de certains gros gibiers, les chasseurs sont souvent sollicités pour en réguler le nombre et tenter ainsi de limiter les dégâts dans les cultures. Ils refuseront donc désormais de participer à ces missions.
Les chasseurs demandent au gouvernement de prendre un nouvel arrêté permettant d’autoriser à nouveau les chasses traditionnelles. Ils appellent à un rassemblement le 18 septembre à Mont-de-Marsan pour défendre la chasse et la ruralité.
Face aux nombreuses attaques contre les chasses traditionnelles, l’ACCA de Biscarosse a décidé de frapper fort et de manifester son mécontentement en se mettant en grève de régulation du gibier.
Philippe Chauderon, président de l’ACCA, explique : « on ne pouvait pas rester sans rien faire, on nous demande de réguler les sangliers, cerfs, chevreuils, on intervient sur les accidents routiers quand un animal sauvage est en cause, on est des bénévoles, on paie, et on noue en demande de plus en plus … alors trop c’est trop ». Comme elle l’écrit à son député, l’ACCA explique : « ne pouvant admettre ce nouveau déni de justice et estimant qu’il n’est plus possible, en l’espèce, de collaborer avec ce pouvoir, le conseil d’administration de l’ACCA de Biscarrosse a décidé de faire grève….
En conséquence et jusqu’à nouvel ordre, toute chasse de régulation est suspendue sur le territoire de l’ACCA de Biscarrosse. Plus de dégât de sanglier à aller constater, plus de chevreuil à aller euthanasier sur le bord de la route après un accident de voiture ».
Une prise de position courageuses mais naturelle pour son président, les chasses dites traditionnelles, sont plus que cela, elles sont patrimoniales : « la chasse à Biscarosse est presque aussi vieille que la cathédrale Notre Dame… on était tellement pauvre dans la région qu’en 1237 les paroissiens étaient autorisés à chasser, et pêcher. Alors si en près de 800 ans, la chasse a changé, elle a toujours fait partie de la culture des habitants. C’est notre histoire, notre patrimoine qui est attaqué ».
Pas de régulation ne veux pas pour autant dire pas de chasse, les chiens ne vont pas rester inactifs, d’ailleurs l’ouverture du sanglier s’est bien faite début juin, Simplement la chasse se fera désormais sans armes pour tout ce qui concerne la régulation. L’ACCA a fait part de sa démarche à toutes les autres ACCA du département et a adressé une lettre ouverte à son député.
L’ACCA de Biscarosse : forte de 380 chasseurs, l’ACCA s’étend sur 20 000 hectares et offre tous types de chasse sur un gibier varié : « on peut chasser toutes les espèces chassables de France, sauf celui de montagne » précise le président « on a un territoire très varié qui permet cette diversité exceptionnelle ».
Un beau reportage de Biscarosse TV sur la chasse aux alouettes, sa tradition et sa convivialité. Le journaliste de l’époque soulignait même : « Et oui, la chasse est sujet à polémiques! Toutefois nous avons été très surpris des nombreuses connaissances des chasseurs sur leur environnement et du temps qu’ils passent à entretenir celui-ci ».
La banderole de soutien au mouvement de protestation contre la décision du conseil d’état de radier du patrimoine cynégétique et culturel la chasse des alouettes aux pantes et aux matoles a été monté au petit matin à l’entrée de la zone industrielle.
En attendant la manifestation du 18/09 à Mont de Marsan
M. le Député
Après avoir, depuis tant d’années, essayé d’interdire nos chasses traditionnelles, le conseil d’Etat affiche fièrement en première page de son site internet qu’il a enfin trouvé comment les juger illégales en utilisant un artifice de langage qui méconnait la réalité du terrain. https://www.conseil-etat.fr/actualites/actualites/le-conseil-d-etat-juge-que-plusieurs-techniques-de-chasse-traditionnelles-des-oiseaux-sont-illegales
Tout cela n’a été possible qu’avec le concours d’un ministère qui est idéologiquement contre la chasse, contre toutes les chasses.
Doit-on, dans ce pays, tout casser pour se faire entendre ?
Doit-on, dans ce pays, pleurer l’incendie de Notre Dame et se réjouir de la disparition de pratiques multi millénaires ?
Doit-on, dans ce pays, s’excuser de ne pas être parisien, de préférer Maïté au dernier restaurant vegan à la mode, de savoir distinguer une palombe d’un pigeon, d’être gascon enfin ?
Alors, ne pouvant admettre ce nouveau déni de justice et estimant qu’il n’est plus possible, en l’espèce, de collaborer avec ce pouvoir, le conseil d’administration de l’ACCA de Biscarrosse a décidé de faire grève. En conséquence et jusqu’à nouvel ordre, toute chasse de régulation est suspendue sur le territoire de l’ACCA de Biscarrosse.
Plus de dégât de sanglier à aller constater, plus de chevreuil à aller euthanasier sur le bord de la route après un accident de voiture.
Monsieur le Député, vous êtes co-président du groupe chasse à l’assemblée nationale, nous vous demandons de faire votre travail et de faire adopter une proposition de loi pour sanctuariser une bonne fois pour toutes nos pratiques plusieurs fois millénaires et arrêter de remettre perpétuellement en cause ce qui fait l’essence même de la culture française, sa richesse et sa diversité.
Soyez assuré, Monsieur le Député, que tous les pantayres de votre circonscription se tiennent à votre disposition pour rédiger ce texte de loi.
Les dates pour les battues au CEL pour cette saison sont :
N’oubliez pas de nous donner vos dates, lieux de naissance à la distribution des cartes si vous êtes intéressés et que vous n’êtes pas venu l’an dernier
Les dates pour la distribution des cartes au Poste Est sont :
L’Association communale de chasse agréée de Biscarrosse s’est réunie en assemblée extraordinaire, dimanche 4 juillet; salle Saint-Exupery pour voter les nouveaux statuts et le très strict règlement intérieur dont le président, Philippe Chauderon, a scrupuleusement fait lecture.
Tous ont été adoptés à l’unanimité.
Lors de l’assemblée ordinaire de l’ACCA qui a suivi, les rapports moral puis financier ont été approuvés et neuf membres du bureau ont été élus pour trois ans.
L’association se porte bien grâce au dynamisme de son bureau, au nombre de ses membres et à la relève générationnelle d’hommes et de femmes.
En présence d’Helene Larrezet, maire de Biscarrosse, et de Nathalie Benquet, adjointe à l’environnement, le président a ensuite demandé aux adhérents de commencer à s’impliquer dans I ‘élevage de petits perdreaux, comme il l’a expérimenté lui-même avec succès, dans Ie but d’une gestion plus durable et moins onéreuse.
Enfin, le projet ancien de mettre à paitre des vaches marines de Mayotte jusqu’à la Rive, sur 64 hectares en bord de lac, est approuvé par la commune, qui inscrit son action dans la gestion durable. Les chasseurs biscarrossais sont les acteurs indispensables de l’environnement par leur gestion attentive des 300 hectares de zones humides.
caroline Gronvold